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 Comment ça y'a plus de Lutins'Choco ? | Debo

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Abhainn K. Henderson

Abhainn K. Henderson

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MessageSujet: Comment ça y'a plus de Lutins'Choco ? | Debo   Comment ça y'a plus de Lutins'Choco ? | Debo EmptyJeu 26 Nov - 14:31

Allongé sur le ventre, la tête dans l’oreiller, Abhainn entendit le lointain son de son réveil magique qui poussait des cris stridents. Il avait réussi à s’endormir péniblement il n’y avait pas deux heures, après s’être esquinté les yeux sur un vieux grimoire de potions, qu’il avait sans aucun scrupule dérobé à Solas. Inspirant à fond et poussant un soupir qui dura au moins 5 minutes (ouais, au moins), l’infirmier roula sur le dos et se frotta le visage avec ses deux mains. La lumière faiblarde du matin filtrant à travers les carreaux et se répercutant sur le plafond de pierre blanche lui vrilla la rétine et il referma les yeux en grommelant. Dieu, qu’il détestait le matin. S’il avait eu un peu plus de décence, il aurait fait nuit blanche, tout en engloutissant des litres de café, ça lui aurait évité la migraine.

Faisant taire l’affreux briseur de sommeil, le brun s’assit doucement sur son lit, les paupières encore presque collées l’une à l’autre. Soudain, il se leva d’un bon comme s’il avait eu l’envie subite de faire caca et fonça prendre une bonne douche froide, tout en oubliant pas de prendre des affaires propres au passage. Il avait moyennement envie de promener son corps de lâche d’athlète dans les couloirs, surtout quand il faisait à peine 8 petits degrés. L’eau glacée suffit à peine à la sortir de sa torpeur et il retourna dans sa chambre de plus mauvais poil encore. Le grondement de son estomac lui rappela alors qu’il n’avait rien mangé depuis le midi de la veille, et l’idée de se mêler à la populace pour avaler une pauvre tartine de marmelade et un café bien fort lui donnait la nausée.

N’essayant même pas d’arranger ses cheveux en bataille et sa tronche de zombie, Abhainn enfila un gilet couleur bleu nuit, histoire de ne pas attraper la mort dans les couloirs non chauffés de l’école. Pas étonnant qu’autant de marmots attrapait un rhume tous les 15 jours, vu la tronche de l’isolation. Baillant à s’en décrocher la mâchoire, il traversa l’infirmerie vide – dieu merci. L’année venait à peine de débuter et l’écossais était bien content que personne ne se soit encore rompu les os dans les escaliers ou bien cogner la tête dans une porte de placard. Les yeux encore à moitié fermé, il laissa son instinct le guider jusqu’à la Salle de Réception, où il avait hâte de se verser une grande tasse de café. Il ne prêta pas attention aux bonjours enjoués de certains élèves. Comment diable faisaient-ils pour être d’aussi bonne humeur aussi tôt ? Surtout quand toute une journée de cours les attendait. Certes, lui aussi avait une longue journée devant lui, mais la différence, c’est que lui, il était payé – ah ! Certes une misère comparé à son ancien salaire de Médicomage, mais bon, il était nourrit logé, que demander de plus ? Un peu de tranquillité, mais c’était certainement abuser.

Trainant sa carcasse jusqu’à la table du personnel, Abhainn se laissa tomber sur une chaise à côté de Deborah, sa collègue, qui le regardait d’un air narquois. Sans même la regarder, il agita sa main en l’air, sa manière bien à lui de dire bonjour. Deborah et lui se connaissaient de longue date, et c’était certainement la seule à pouvoir se vanter de connaître un tant soit peu le brun. Pour sa part, Abhainn tolérait plus qu’il n’appréciait la compagnie de la jeune femme, même si celle-ci était loin d’être aussi cruche que toutes ses consœurs du sexe féminin. Il ne faut pas se méprendre, ce n’est pas qu’Abhainn n’aime pas les femmes, non non non. Il n’aime personne. Tout court. Les sourcils froncés, il chercha des yeux le saint breuvage qui pourra rendre sa journée un peu moins pénible. Sans même dire pardon (ranafoutre) Abhainn se pencha pour passer devant sa collègue et attraper la cafetière avec avidité. S’il n’avait pas été bien élevé, il aurait bu à même le récipient, mais il se contenta de prendre un grand bol en faïence très moche et de verser du café à ras bord. Avec une grimace de dégoût, il éloigna le sucrier et prit sans plus atteindre une gorgée de café. Bore son café avec du sucre, c’était bon pour les faibles et les chochottes. Soupirant – de bien être ou de désespoir, on ne sait pas – Abhainn regarda d’un œil torve sur la table à la recherche du paquet de céréales. Cela faisait toujours rire son entourage. Le grand gaillard de 34 ans qui mangeait des Lutins’Choco  au petit déjeuner – sans lait en plus !! Visiblement, le paquet n’était pas sur la table des professeurs. Ni sur aucune autre table après examen minutieux de la pièce. Le regard rivé devant lui, l’air impassible.

- Deborah… Il n’y a pas de Lutins’Choco dans cette pièce. Du coin de l’œil, il vit que la jeune femme ouvrait la bouche pour répondre, mais il n’y prêta pas attention. La journée commence très très mal, déclara le brun d’un ton extrêmement calme, tellement que s’en était flippant.
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Deborah R. Green

Deborah R. Green

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MessageSujet: Re: Comment ça y'a plus de Lutins'Choco ? | Debo   Comment ça y'a plus de Lutins'Choco ? | Debo EmptySam 5 Déc - 23:42

    Deborah avait, pour changer, mal dormi. Peu dormi. Trop peu dormi, en vérité. De larges cernes violacés soulignaient sa peau, son teint était blafard et son regard restait désespérément éteint. Ce matin, la professeur de Vieille Magie aurait pu faire peur. Si on ne la connaissait pas, ou peu, si on avait pas l'habitude de la voir ressembler à pas grand-chose lors du petit déjeuner.

    Car Deborah ne dormait jamais assez.

    Elle s'était préparée à la va-vite : un petit peu d'eau sur sa peau tiraillée par le froid Breton et par la fatigue, un petit sortilège pour avoir l'air plus reposé … inefficace, ou presque. La sorcière aurait été incapable de dire si elle avait loupé son sortilège ou si celui ci n'était pas assez puissant pour faire quoi que ce soit. Elle avait noté directement sur son miroir de se racheter un élixir pour le visage et le cou lorsqu'elle retournerait dans les Quartiers Sud de Roscoff et s'était parée de sa cape verte, trop longue et trop large, celle qui avait une immense capuche et qu'elle affectionnait tout particulièrement.  

    Avant de se rendre dans la Salle de Réception, bien qu'elle n'en avait pas plus envie que ça. Elle y trouverait du café, du jus d'orange, quelques tartines … Mais Deborah aurait préféré un petit déjeuner à l'anglaise. Des toasts, du thé bien fumant et des œufs brouillés recouverts de bacon. Oui, non, les choco lutins n'étaient pas spécialement son truc. D'avance, Deborah râla.La sorcière coinça sa baguette magique dans un repli de sa cape et sorti de ses appartements personnels.

    Le hall était bondé – plein d'adolescents en effervescence, comme fous. Tout ce que la jeune femme détestait, surtout de bon matin. Une nouvelle fois, elle râla.

    « BIEN ! Mesdames, Messieurs, tout le monde s'en va ! Soit vous avez déjà mangé et vous me faites le plaisir de filer dans vos maisons pour vous préparer. Ceux qui n'ont pas mangés y vont et me DÉBARRASSENT LE PLANCHER ! Flamel, Harington, je vous conseille de vous magner ! »

    Elle attendit rapidement que les élèves lui obéissent avant de pousser un gros soupir. Cette journée commençait mal. TRÈS mal. Elle pénétra d'un pas lourd dans la Salle de Réception, se força à se verser une grande tasse de café et fusilla Gwenn Flamel du regard lorsque cette pimbêche roucoula un petit peu trop fort à son goût. La fille de l'Air soutint son regard avec un petit peu trop d'impertinence selon Deborah, roucoula une nouvelle fois, pour rien, avant de s'abreuver dans la contemplation de Harington. Deborah renifla.

    « Répugnant … Oh, salut, Abhainn. » Son collègue était souvent décrit comme étant étrange, mais Deborah l'aimait bien. Ils se connaissaient de Poudlard et quoiqu'en dise Abhainn, elle le considérait comme son ami. Malgré ses remarques un poil étranges. « Oui, moi aussi je t'aime, mon chou. Oui, je sais, je sais … Sérieusement, il faudrait vraiment que Flamel revoit à la hausse les critères de ses prétendants … C'est l'inconvénient d'arriver en retard au petit déjeuner quand on mange ce genre de truc et qu'on bosse avec des mômes. Mais je te comprends, mon vieux. J'ai tellement envie d’œufs brouillés ! Tu te souviens ? Y'en avait tout le temps à Poudlard. Tu m'explique pourquoi on est venu bosser ici, au lieu de rester dans un pays civilisé qui nous donne ce qu'on veut au petit déjeuner ?! »
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