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 Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30

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L'alchimiste

L'alchimiste

▌Messages : 272

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MessageSujet: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyJeu 5 Nov - 13:34

Un diner presque parfait

La créature s’était faufilée, sournoise et plus discrète qu’une ombre. Elle tenait son butin serré contre son petit corps. Personne ne l’avait vu agir, bien entendu, mais la créature, un jeune korrigan, joueur à sa façon, avait pris bien soin de signer son passage … Il se glissa sous une chaise, s’agrippa au barreau le plus bas et, à toute allure, grimpa le long du mur de la Salle de Réception de Beauxbâtons. Bien vite, le korrigan s’installa sur l’une des poutres qui meublaient joliment le plafond de la grande pièce dans laquelle étaient servis les repas. Repas du soir qui, d’ailleurs, n’allait pas tardé à commencer … Il échangea un regard entendu avec ses deux petits camarades qui se cachaient dans un coin, après avoir tendu un grand fil invisible en travers de la pièce.

Les petits sorciers n’allaient pas être déçus.

Les sorciers, élèves, professeurs et chercheurs du centre d’Alchimie comprit, ne tardèrent pas à entrer, certains seuls, certains en groupe. Dans la foule d’élèves et d’adultes, certaines personnes donnaient le sentiment d’être tout particulièrement en colère, agacés ou … amusés ? L’un des korrigans croisa le regard d’une professeure aux cheveux de jais et aux yeux bleu gris. La femme, imperturbable, conservait un sourire que la créature jugea parfaitement détestable.

L’un des étudiants, tout à coup, s’arrêta net, les yeux écarquillés. Un autre pouffa bêtement. Une demoiselle s’empourpra, devint très rapidement rouge écarlate. De honte ? De colère ? Si personne ne pouvait voir le fil des korrigans, invisible, qui parcourait la pièce en diagonale, chacun voyait parfaitement les quelques petits objets qui trainaient là : un soutien-gorge rose fluo qui brillait légèrement dans la salle quelque peu sombre, une veste de créateur, surement dernier cri, une boite de préservatifs, une robe de sorcière noire, deux ouvrages scientifiques clairement issus du monde moldus, un chaudron pliable et quelques sachets d'ingrédients pour les potions ... A qui était-ce ? Qu’est-ce que ça faisait là ? Comment toutes ces choses étaient arrivées dans la Salle de Réception ?
A part le professeur Green qui, imperturbable, croisant les bras dans son coin, nul ne semblait avoir le moindre indice sur la question …

Hors Jeu :
Bonjour à tous !

Vous l’aurez compris, les Korrigans vivant dans la foret qui entoure le domaine de l’Académie ont frappés ! Les élèves les plus âgés savent parfaitement que les Korrigans sont joueurs ; ils ont cependant la faculté de se faire oublier, de devenir invisible aux yeux des êtres humains et nul ne parvient à se souvenir d’eux … alors qu’ils sont bels et bien là, et qu’ils frappent chaque année, d’une façon différente à chaque fois !

Certaines personnes de l’assemblée ici présente ont égaré des affaires personnelles ! Les autres personnes présentes se contentent de voir, d’observer … Le moment est rêvé pour lancer les pires rumeurs sur les uns et les autres !

Attention, petits amis … les professeurs ne sont pas épargnés !

Notons également que si personne, si ce n’est Miss Green, ne les voit, les korrigans sont toujours là, et attendent un petit peu avant d’intervenir … à leur manière !

Enfin, le diner est servi : les entrées sont d’ores et déjà disposées sur les tables.
C’est à vous !  bulle
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Gwenn A. Flamel

Gwenn A. Flamel

▌Messages : 396

Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 Empty
MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyVen 6 Nov - 16:57

    Gwenn fulminait. Elle était arrivée dans son dortoir épuisée après une après midi dédiée à la Maîtrise de la Magie particulièrement éprouvante. Dans ce genre de cas, il fallait bien admettre que la demoiselle aimait particulièrement s'affaler en travers de son lit, une bouteille de Breizh Cola dans une main et un gâteau au chocolat dans une autre !

    Ce soir, pourtant, la demoiselle n'était pas parvenue à mettre la main sur ses réserves, qu'elle avait pourtant bien faites lors d'une sortie tout ce qu'il y avait de plus légal à Castel Royal ! Ce n'était pas faute d'avoir cherché dans tous les recoins, y comprit dans les affaires de ses colocataires, absentes pour le moment. Rien ! Ses confiseries n'étaient plus dans le dortoir des filles de 7° année de la Maison de l'Air. Mystère. Sur les nerfs, agacée et prise d'une soudaine envie de tout envoyer bouler – Gwenn avait une sainte horreur des voleurs – avait tenté de se calmer sous une longue douche brûlante. Ce fut en fouillant dans sa trousse de toilette à la recherche de son mascara, celui qui faisait des cils extra longs, que Gwenn se rendit compte qu'une partie du reste de ses achats avaient disparu.

    Elle pâlit, soudainement. Si l'une des deux petites boites qu'elle avait acheté dans l'épicerie magique que Castel Royal venait à tomber entre de mauvaises mains, les rumeurs allaient aller bon train. Et durant un long moment ! Par acquis de conscience, Gwenn s'efforça à rester zen. Décidément, cette soirée commençait bien mal ! Elle regarda si le second paquet de préservatifs n'était pas tombé derrière le meuble de la salle de bain, dans les affaires des autres filles, quelque part !

    Non. Il n'y avait rien. Elle râla, jura, finit de sécher ses cheveux avant de passer rapidement un jogging, un tee shirt et une polaire. Pour le sexyness, il faudrait repasser, mais Gwenn n'était pas d'humeur. Elle enfila rapidement une paire de chaussette, vérifia l'heure sur le réveil magique offert par son père deux ans plus tôt avant de râler, une nouvelle fois. Il était déjà l'heure de gagner la Salle de Réception pour le repas du soir. Elle passa rapidement ses converses à ses pieds, jura une fois de plus et après s'être attaché les cheveux en une queue de cheval peu convaincante, Gwenn quitta les appartements des élèves de l'Air.

    Etrangement, les couloirs étaient vides. Déserts ! Elle était un poil en retard, OK, mais il y avait toujours quelques étudiants qui traînaient, quelques personnes qui arrivaient un petit peu après le début du repas. Tous les jours … Elle soupira. Voilà. Gwenn était énervée, elle avait froid, en plus de ça et pour couronner le tout, elle était persuadée qu'elle aurait un mal de chien à être à côté d'Eryn pour le repas. D'ailleurs ou était-elle passée ?! Elle jura une énième fois, couru à travers un couloir désert, dévala l'escalier à tout allure pour arriver, enfin, dans le Hall d'Entrée.

    Et le brouhaha d'un étrange remue ménage résonnait dans le hall de Beauxbâtons. Un brouhaha qui, clairement, venait de la Salle de Réception. Elle s'approcha, se glissa dans la pièce …

    … et resta bouche bée. Des affaires traînaient là, suspendues dans les airs, à la vue et au su de tous. Une robe de sorcière, un soutien-gorge rose, des livres quelconques, une veste qui tira un sourire sardonique à Gwenn lorsqu'elle la reconnu, le bazar d'un passionné de Potion et une petite boite. Elle s'approcha, cherchant ses amis du regard, tentant de comprendre ce qu'il se passait et surtout, surtout, en essayant de trouver qui pouvait être assez débile pour faire quelque chose de la sor…

    Ohoh. La petite boite lui appartenait ; c'était celle qu'elle avait cherché un petit peu partout dans la salle de bain des filles de l'Air. Gwenn s'efforça de prendre un air détaché, de s'esclaffer avec les autres tout en se disant que lorsqu'elle mettrait la main sur le crétin qui avait osé …
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Alcide T. Lefort

Alcide T. Lefort

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Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 Empty
MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyLun 9 Nov - 23:33

    Ca avait été une journée magnifique. M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E. Il avait passé sa matinée plongé dans la Vieille Magie et son après-midi dans l'Elfique. Alors, soyons clair, il n'avait rien contre la vieille magie même s'il était loin d'être le meilleur élève de la classe - Nan, nan aucune chance qu'il le répète. Il est le meilleur en tout ne l'oubliez pas - , mais pour ce qui était de l'Elfique, alors là, là c'était le massacre. Il ne comprenait toujours pas comment il avait pu survire à l'année précédente et ces trois première semaines le mettait déjà à genoux. Quelle langue de merde sérieux, il aurait été quasiment plus facile d'apprendre l'islandais avec un prof de russe en ayant un balais enfoncé dans les oreilles. Alors si en plus il fallait un après-midi par semaine supporter le petit groupe avec qui il devait faire équipe c'était l'enfer absolu. Parce qu'il faut bien comprendre, si le jeune homme aimait travailler en groupe lorsqu'il maîtrisait un sujet, il avait horreur de montrer ses défaillances aux autres et baragouiner des trucs en elfique ne faisait vraiment pas partie de ses petits plaisirs quotidiens. Enfin, tout ça pour dire que lui qui était généralement d'humeur guillerette était sur les nerfs ce soir et il ne se doutait pas un instant que les choses n'allaient faire qu'empirer.
    Ayant quitter la bibliothèque avec une envie incroyable d'assassiner tout le monde, l'élève de la terre s'était rendu dans le parc, espérant que l'air frais lui changerait les idées. Les quelques minutes de promenade s'étaient transformées en heures et l'heure du dîner était proche lorsqu'il décida de regagner le château. Vu l'heure avancée, il abandonna l'idée de rejoindre sa salle commune se disant justement que cela n'en valait pas la peine pour dix petites minutes et se posta à l'entrée de la salle. Les portes venaient de s'ouvrir et il avait pris place à table lorsque l'on vint s'assoir à ses côtés. Il reconnu et salua l'un de ses amis qui avait visiblement quelque chose de désagréable à lui dire. Super, cette journée était un véritable enfer.

    "Alcide, tu es passé dans le dortoir cet après-midi?"

    Oh aller mec, crache le morceau, inutile de faire poireauté les gens de la sorte. Il résista à l'envie de lui arracher les vers du nez et répondit le plus calmement du monde.

    "Non. J'ai pas eu le temps l'elfique m'a bouffé tout mon après-midi."

    "Et je vais te bouffer aussi si tu ne me dis pas immédiatement ce qui ne va pas. Ce n'est pas le jour pour jouer aux devinettes." Mais cela il se garda bien de le dire, se contentant d'offrir à son vis-à-vis un regard intrigué alors que les entrées faisaient leur apparitions sur les tables.

    "Mec tu vas pas aimer, pas du tout…tes affaires sont dans un bordel incroyable. On dirait qu'un troll est venu retourner ton armoire."

    Un quoi? Le jeune homme regarda un instant son ami, interdit, le temps que l'information remonte jusqu'à ses petites cellules grises. Ses affaires, on avait osé toucher à ses affaires…nan, franchement, qui était assez débile pour faire ça?

    "Pardon?"

    Son ton là, était tout sauf calme et il était déjà sur le point de quitter la table pour aller vérifier l'étendue des dégâts sans en écouter d'avantage. Son camarade était sur le point de lui répondre lorsqu'un rire détourna leur attention. Comme la plupart des gens présents, les deux 6ème année levèrent alors la tête et découvrirent un étrange spectacle. Des objets étaient suspendus dans les airs, des objets des plus incongrus. Un soutient gorge rose attira plus particulièrement le regard du brun et un sourire mesquin vint étirer ses lèvres. Joli coup, il était presque admiratif. Sa première réaction fut d'oublier ce que son camarade venait de lui annoncer, mais il perdit bien vite le sourire en reconnaissant l'une de ses vestes. Alors là, les choses changeait du tout au tout, il venait de comprendre ce qui avait amené le bordel de son dortoir et être victime de cette farce ne lui plaisait pas du tout. S'il aimait rire des autres à leurs dépends, le bellâtre avait une sainte horreur que l'on se foute de sa gueule.

    "Tu déconnes?!?!"

    Il se leva précipitamment, le nez toujours en l'air et ses yeux se chargèrent peu-à-peu. Les traits tirés, il baissa lentement la tête et promena un regard nébuleux sur la salle. Qui avait pu…qui avait osé? Son regard se posa bien vite sur la table de la maison rouge. Il avait une petite aversion pour les élèves du feu, des gens impulsif et décérébrés selon lui, aucun doute que le coupable se trouvait parmi eux. L'un de ses insupportable fouteurs de troubles avait du pénétrer Merlin sait comment dans les dortoirs et semer la zizanie. Apostrophant directement la préfète du feu et ces petits camarades, il haussa le ton dans leur direction sans se soucier du reste.

    "Qui est le petit malin qui a fait ça?"

    Il allait le démolir. Rien que d'imaginer que l'un de ces crétins ait pu mettre ses sales petites pattes sur sa veste le rendait dingue. Comment avait-on osé s'en prendre à lui?
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Caroline Barthélémy

Caroline Barthélémy

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Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 Empty
MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyDim 15 Nov - 20:25

Selon Caroline, les jeudis à l’école de magie de Beaubâtons étaient presque de bonnes journées. A part une stupide heure de métamorphose au début de l’après-midi, l’emploi du temps de cette journée était plutôt tolérable. L’histoire de la magie et l’étude des moldus, au moins c’était des cours dans lesquels la jeune née-moldue n’était pas perdue. Si dans sa vie précédente elle avait adoré les travaux pratiques, depuis son arrivée dans le monde des sorciers, son nouveau crédo était « la théorie c’est le bien ! ».  Du coup les jeudis étaient presque de bonnes journées…
Ce matin là, comme tous les jeudis matins, Caroline avait donc laissé ses très précieux livres de science dans son dortoir. Comme elle appréciait relativement le programme de la journée, elle se disait qu’elle n’aurait pas besoin de se distraire en les feuilletant pendant les cours de magie et qu’il était donc inutile de se démonter le dos en les trimballant pour rien. Le livre de mathématique et celui de physique étaient donc resté sur la table de nuit de Caroline, là où elle les avait posés la veille avant de s’endormir, pendant que la jeune fille était partie de bonne humeur vers son cours d’histoire de la magie.

La journée s’était passée tranquillement, comme un jeudi tout ce qu’il y avait de plus normal. Ca ne faisait même pas un mois que cette nouvelle vie à Beauxbâtons avait commencé pour Caroline, et il y avait déjà des routines qui s’étaient mises en place. Des fois, l’élève de la maison de la terre ne pouvait s’empêcher de penser qu’en plus d’être inutile, la magie était franchement ennuyante. Et puis elle se rappelait sa mésaventure dans le placard avec Irwin, de son chaudron faisant de grosses bulles malodorantes en potions et elle devait faire preuve de toute sa mauvaise foi pour continuer à dire que le monde magique était d’un ennui mortel.
A la fin du cours d’étude des moldus, le cours le plus simple de l’univers selon Caroline, la jeune fille avait décidé de profiter des deux heures de liberté qu’elle avait avant le repas pour finir le devoir d’astronomie qu’elle devait rendre le lendemain soir. Elle avait commencé sa dissertation sur la position de saturne au cours des saisons le week-end précédent, juste après avoir reçu les consignes, mais il lui restait à relire son travail et à rédiger la conclusion. Ce ne serait pas un travail long mais elle préférait le terminer le soir même plutôt que de devoir le finir dans l’urgence le lendemain. Et si elle finissait ce travail avant le repas, elle pourrait se coucher tôt, ce qui lui éviterait de somnoler le lendemain soir pendant le cours d’astronomie. Parce qu’autant caroline n’aimait pas vraiment cette matière, autant elle détestait son horaire : quelle idée de mettre des cours au beau milieu de la nuit ! A 15 ans on a besoin de sommeil pour se construire, pas de regarder de fichues planètes !
C’est donc dans l’idée de terminer son devoir d’astronomie, et peut être même de commencer à réaliser les fiches de résumé de son cours d’histoire de la magie du matin pour se préparer au test du mardi, que Caroline entra dans la salle commune de la terre aux alentours de 17h15. Si elle avait fait attention à ce qu’il y avait autour d’elle, elle se serait rendue compte que la salle était plus désordonnée qu’habituellement, mais elle était tellement concentrée sur son programme pour la soirée, qu’elle ne remarqua rien. Par contre, en entrant dans son dortoir, elle remarqua immédiatement que quelque chose n’allait pas…

Ses livres de science, ses précieux livres de science avaient disparu ! Ils n’étaient plus là où elle les avait posés, elle en était sûre ! En constatant ça, son sang ne fit qu’un tour, elle oublia sur le champ son programme et lâcha son sac qui tomba au sol en un bruit sourd. Elle se mit immédiatement à fouiller la pièce des yeux, remarquant enfin le capharnaüm qui y régnait. Visiblement quelqu’un avait mis le dortoir à sac, sans doute en cherchant quelque chose. Cette idée rassura momentanément Caroline qui imaginait que si quelqu’un cherchait quelque chose, ce n’était sûrement pas ses manuels scolaires moldus. Elle n’avait pour le moment rencontré personne capable de comprendre de quoi parlaient ces ouvrages dans l’école, et les gens avaient plus tendance à se moquer de ses livres que d’avoir envie de les lui emprunter. Elle commença donc à fouiller dans tous le bazar qui trainait au sol, cherchant à retrouver ce qui lui appartenait au milieu des écharpes et des serviettes. Mais après dix minutes de recherches intensives, elle dû se rendre à l’évidence… Ses livres n’étaient plus dans le dortoir.
Caroline fit donc demi-tour d’un pas très déterminé, se dirigeant vers la salle commune. Elle était passablement énervée et aussi quelque peu effrayée de ce qui avait pu arriver  à ses précieux amis de papier. Une fois arrivée dans la salle, elle lança à la cantonade :

- Quelqu’un n’aurait pas vu mes livres ?! Si quelqu’un les a piqués, c’est vraiment pas drôle du tout ! J’en ai besoin moi !

Tout le monde se retourna vers elle et c’est Juliette Delune, la préfète de la maison qui lui répondit. Elle lui expliqué que personne n’avait aucune idée d’où étaient ses livres et qu’elle n’était pas la seule dont des affaires avaient disparues. Tous les dortoirs de la salle commune avaient été mis à sac pendant l’après-midi. Juliette précisa également qu’elle prévoyait de prévenir madame Green, la directrice de maison le plus rapidement possible et que toute cette histoire serait très certainement réglée avant la fin de la semaine. En attendant Caroline n’avait qu’à emprunter des livres à quelqu’un d’autre.
Elle était bien gentille Juliette, mais elle ne comprenait rien. Caroline ne pouvait pas emprunter des livres à quelqu’un d’autre, il n’y avait personne d’autre qui avait des livres comme ça. Alors oui, elle aurait pu attendre calmement que madame Green règle le problème et finir son devoir d’astronomie en attendant l’heure du repas. Mais là, à l’instant, Caroline n’en avait plus rien à foutre de l’astronomie, encore plus rien à foutre que d’habitude. Ce qu’elle voulait c’était récupérer ce qui lui appartenait. C’est donc sans but précis mais bien déterminée à chercher ses bouquins que la jeune fille sorti en trombe de la salle commune.

Caroline arpenta les couloirs du château durant les deux heures qui suivirent. Elle interpelait toutes les personnes qu’elle croisait, leur demandant, tantôt gentiment, tantôt de manière presque agressive, si ils n’avaient pas vu ses livres. Elle qui était généralement relativement timide lorsqu’elle traversait les imposants couloirs du château, se faisait très bruyamment remarquée en cette soirée. Elle ouvrait toutes les portes qu’elle croisait avec fracas, comme si ses livres allaient tranquillement l’attendre derrière une porte fermée, ou que leur voleur avait décidé de se cacher dans un placard à balais. Pour la première fois depuis sa mésaventure avec Irwin elle n’eut pas d’appréhension en passant devant le placard maudit, mais elle se retint tout de même de l’ouvrir. Mettre ses affaires dans ce placard aurait tout de même été du plus mauvais goût et elle ne se connaissait pas d’ennemi dans l’école qui aurait été assez méchant pour lui jouer ce tour.
Après deux heures de recherches infructueuse, alors qu’elle ne croisait plus personnes dans les couloirs, Caroline dû se rendre à l’évidence qu’elle ne retrouverait pas ces livres de cette manière. En plus, son ventre commençait à grogner, lui rappelant que son déjeuner commençait à dater et que le repas du soir avait déjà dû commencer. C’est donc résignée que l’élève de première année se dirigea vers la grande salle.
Elle avait l’impression d’entendre des voix depuis plus loin que d’habitude, comme si le niveau sonore de la grande salle était plus important qu’à l’accoutumée mais elle comprit très rapidement la raison de ce vacarme en entrant dans la pièce. Au-dessus des tables, une guirlande des plus atypiques se balançait. Il y avait là des vêtements divers et variés, un chaudron, mais surtout ses précieux livres.

Dans l’allée centrale, debout à côté de la table des élèves du feu, Alcide semblait s’énerver contre eux, l’air visiblement persuadé qu’il s’agissait d’un mauvais coup de leur part. Caroline, elle, s’en fichait de qui avait fait le coup. Enfin, pour le moment elle s’en fichait, une fois qu’elle aurait récupéré ses affaires, elle se débrouillerait pour trouver le coupable ou les coupables et se venger à sa manière. Peut-être qu’après ça les autres arrêteraient de se moquer de ses sciences !
Mais sur l’instant, ce qui comptait vraiment pour la petite tête rousse, c’était d’arriver à décrocher ses livres d’au-dessus de la tête de ses camarades. Une fois qu’elle les avait repérés, elle avait arrêté de réfléchir… C’est donc sans réflexion qu’elle se dirigea vers la table des élèves de la maison de l’air, la table au-dessus de laquelle ses livres étaient suspendus. Elle était petite, mais elle était décidée !

Caroline attrapa sans demander l’autorisation le balai d’un élève de l’air qui avait eu le malheur de venir dans la grande salle immédiatement après avoir fait un tour sur le terrain de Quidditch  et avant même que l’élève n’ait eu le temps de protester, elle monta sur le banc à côté de lui, puis sur la table. A cet instant, elle se fichait de marcher dans des assiettes, elle se fichait des punitions qui risqueraient de lui tomber dessus pour avoir fait ça, elle se fichait de tous les regards posés sur elle et elle se fichait du fait qu’elle soit en jupe au-dessus de tout le monde. De toute façon qui voudrait regarder sous la jupe de Caroline ? C’est un coup à tomber sur une culotte rose à petits cœur bleus, bonjour les cauchemars !
Pour les personnes qui ne la connaissaient pas encore dans l’école, elle deviendrait sans doute « la fille totalement folle qui est montée sur la table dans la grande salle » mais au moins tout le monde serait au courant que ces livres étaient importants pour elle !
Une fois en dessous de ses possessions, Caroline tendit le balai qu’elle avait « emprunté » au-dessus de sa tête et se mis à sautiller au milieu de la table, espérant toucher ses livres pour les faire retomber. Ils seraient peut-être un peu abimés par la chute, mais au moins elle les aurait de nouveau avec elle. Et cette fois-ci, c’était décidé, elle ne les laisserait plus sans surveillance ! Après plusieurs essais infructueux, ses coups de balai en l’air finirent par toucher leur cible…

Ou presque. Si les livres étaient trop hauts pour qu’elle parvienne à les atteindre, elle venait de donner un grand coup dans la veste d’Alcide qui était accrochée juste à côté. Oups, elle n’avait pas fait exprès.
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Alistair J. Harington

Alistair J. Harington

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Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 Empty
MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyMar 17 Nov - 21:41

Si Alistair s’était attendu à ça…
Il contemplait le spectacle avec perplexité, la bouche entrouverte en un cri de stupeur muet et le sourcil gauche soigneusement retroussé. Qui donc avait eu une idée aussi immature ? Etaler à la vue de tous les effets personnels des élèves, en une grotesque fresque de chaudrons, de livres, de vestes et de… de… Alistair avala sa salive de travers et manqua de s’étouffer. Nom d’un mammouth à pois verts, cette chose rose fluo qui lui agressait la rétine, était-ce… un soutien-gorge ? Sa perplexité fut immédiatement chassée par une profonde indignation mêlée d’embarras. Par le caleçon de Merlin ! Il espérait que ce sous-vêtement flashy n’appartenait pas à une de ses soeurs… ou à une de ses amies !

En parlant d’amie, la silhouette de Gwenn s’encastrait dans son champ de vision, non loin de là. La jeune femme riait avec les autres élèves, visiblement détachée de tout ça ; Alistair en conclut que le soutien-gorge n’était pas à elle. Sans trop savoir pourquoi, il en tira une certaine satisfaction. Rassuré, il reporta son attention sur le fatras qui s’amoncelait dans les airs, et eut de nouveau l’occasion de manquer de se noyer dans sa salive. Cette boîte, cette petite boîte qui trônait fièrement au milieu du reste, ce n’était tout de même pas…

L’élève aux cheveux roux qui venait de grimper sur la table de la maison de l’Air, un balai à la main, pour tenter de faire dégringoler l’un des objets, eut le mérite de l’arracher momentanément de sa torpeur. Il observa ses efforts avec intérêt, et se sentit terriblement gêné pour elle en remarquant qu’elle offrait à une bonne partie des élèves la vision plus ou moins glorieuse de sa culotte. Certains détournaient le regard d’un air embarrassés, comme Plume Carax, qui lui murmurait précipitamment de descendre de là avant de se faire punir, mais d’autres se repaissaient du spectacle sans la moindre gêne, un sourire narquois accroché aux lèvres.

Aujourd’hui était donc la journée de tous les vices. Il était temps pour lui d’intervenir ! (Même si personne ne lui avait rien demandé)

« Ca suffit ! Arrêtez de la reluquer comme ça et de vous moquer d’elle, elle ne vous a rien fait, elle veut juste récupérer ses affaires ! » s’écria-t-il, s’approchant d’elle à grands pas, écartant à coups d’épaule ceux qui se dressaient sur son passage et écrasant par inadvertance la veste d’Alcide (oui, elle avait bon dos, l'inadvertance, huhuhu).  « Tu y arriveras mieux avec un sortilège » dit-il à la fille, sortant de sa poche sa baguette magique pour lui montrer l’exemple. « Ce sont ces livres qui s’intéressent ? Regarde : Accio livre ! »

Aussitôt, l’un des gros bouquins se souleva de son perchoir et vint se loger dans les mains d’Alistair. Le jeune homme sourit à Caroline et s’apprêta à lui rendre son livre… lorsque celui-ci fit un nouveau bond dans les airs, s'arrachant à l'étreinte du garçon, et atterrit... dans les mains du professeur Florentin, planté à quelques mètres de là, qui les observait avec intérêt.

« Les enfants, on ne vous a jamais appris à vous tenir en public ? » demanda-t-il d’un ton joyeux, feuilletant l’ouvrage avec curiosité. « Professeur, c’est… » commença Alistair, mais le professeur l’interrompit : « Mademoiselle Barthélémy, je comprends votre détresse à l’idée d’être séparée d’une telle oeuvre, mais est-ce une raison pour piétiner ainsi sur les assiettes de vos camarades et essayer de faire tomber des objets sur leurs têtes ? Je vous propose d’en débattre demain soir, lors d’une charmante retenue en ma compagnie. J’en profiterai pour vous rendre votre livre ; d'ici là, j'en prendrai soin, ne vous inquiétez pas. En attendant, descendez de là avant de vous blesser. Alistair, au lieu de me regarder comme ça, range cette baguette, tu vas finir par mettre le feu à quelqu'un par accident. Et si tu veux absolument aider les demoiselles en détresse, va plutôt consoler ton amie, elle a peut-être perdu quelque chose qui lui appartient. »

Et là dessus, le professeur s’éloigna, le livre de Caroline sous le bras et les yeux rivés au chaudron pliable et aux ingrédients de potions qui s’étalaient à la vue de tous, en fronçant les sourcils.

Alistair jeta un regard d’excuse à Caroline, coinçant sa baguette en travers de sa ceinture. Avant de repenser aux paroles de son professeur. Consoler son amie ? il devait parler de Gwenn… mais qu’avait-il pu bien perdre ? Il se tourna vers elle, l’interrogation se peignant sur son visage.


Dernière édition par Alistair J. Harington le Mar 17 Nov - 22:06, édité 2 fois
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L'alchimiste

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyMar 17 Nov - 21:41

Le membre 'Alistair J. Harington' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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Florian Welschinger

Florian Welschinger

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyLun 30 Nov - 17:35

Le jeudi est une journée bénie ! Peut-être pas autant que le vendredi mais une journée bénie quand même. Ca c’est l’opinion de Florian Welschinger et la raison en est toute simple.

Le jeudi matin, les élèves de second cycle ne suivant pas la spécialité médecine magique n’ont pas cours. Et ça quand on aime autant dormir que Florian, c’est génial. La plupart de ses camarades profitent de cette matinée pour participer aux modules obligatoires de langues et de vieille magie mais Florian préfère dormir. Ce module, il le suit le vendredi matin, et ce pour plusieurs raisons. D’abord, le vendredi après-midi est toujours libre, donc il a aussi une demie journée pour se reposer alors qu’il a cours de maîtrise de la magie le jeudi après-midi, cours qui lui demande toute l’énergie accumulée durant sa grasse matinée ! Ensuite, vu que Florian n’aime pas trop les langues, il préfère espacer ces leçons et puisque toute la journée du mercredi est consacrée à la vieille magie, à l’elfique et au runique, le jeudi c’est bien trop tôt ! Enfin, la dernière raison, et non des moindres, c’est qu’en passant le vendredi matin, Florian fait partie du dernier groupe à suivre le module. Il peut donc assez aisément tirer des informations des autres élèves de son cycle sur les activités travaillées pendant ce cours, les solutions des exercices et les résultats attendus. Cette dernière raison est secrète, et tout le monde autour de Florian se contente des deux premières, loin d’imaginer cette magouille bien huilée depuis le début de son second cycle, trois ans plus tôt.

Donc le jeudi est une journée bénie, mais ce jeudi 27 Septembre est vraiment une journée magique !

Florian s’est réveillé à dix heures du matin, seul dans le dortoir des dernières années. Il mit près d’une demi-heure à sortir de son lit, s’étirant comme un chat mal réveillé malgré sa nuit de plus de onze heures. Après cela il prit une longue douche brûlante dans la salle de bain et s’habilla. Il était près de onze heure quand le jeune homme fut enfin près à descendre dans la salle commune. Celle-là aussi était vide, ce qui était assez logique si on considère que les premier cycle ont cours le jeudi matin et que le second cycle sont tellement surchargés de travail qu’ils passent la majorité de leur temps libre à la bibliothèque. Mais le travail, Florian n’aime pas ça alors il flâne, comme s’il n’avait rien à faire. En s’affalant comme une vielle loque sur un canapé (comme s’il était déjà fatigué de sa journée), Florian eut la surprise de voir à côté de lui un paquet abandonné là. Il y avait à l’intérieur une brioche franchement alléchante, surement envoyée par un parent à un élève qui avait rapidement déposé le coli là avant de se rendre en cours. Puisqu’il avait raté le petit déjeuné, Florian regarda à droite et à gauche pour vérifier que personne ne risquait de surprendre son méfait et il mit un gros morceau de brioche dans sa bouche. Il passa la fin de la matinée dans cette position, regardant les poissons mur-aquarium de sa maison et mangeant la brioche de l’élève imprudent. Voilà comment on commence une bonne journée !

L’après midi se déroula correctement aussi. Les cours de sa spécialité se passent généralement bien et cette séance ne dérogea pas à la règle. C’est comme ça qu’on continue une bonne journée.

Et pour finir une bonne journée, rien de tel qu’une animation dans la grande salle. Et ce soir là, Florian fut servi. Il n’avait pas très faim (c’est ça de passer la matinée à grignoter mais de quand même manger à midi) alors il arriva dans la grande salle assez tardivement et quel ne fut pas le spectacle qu’il vit devant ses yeux !
Sur la table de la maison de l’air, une petite, sûrement une première année, était en train de danser, un balai soulevé au dessus de la tête. Elle marchait dans les plats, les yeux levés au plafond, de la compote ayant éclaboussé ses collants. Et au dessus d’elle, une farandole d’objets plus divers les uns que les autres faisaient des guirlandes d’un genre tout particulier : un livre, un soutien-gorge, une écharpe, etc… Cependant le spectacle ne dura pas très longtemps. Alistair Harington, son camarade de dernière année de l’eau fit venir à lui l’objet que la jeune fille cherchait visiblement à attraper et le lui tendit alors même que Solas Florentin se décidait à intervenir, attribuant une retenue à la clown de la soirée.
Pour aller s’assoir à sa table, Florian passa juste devant la scène et salua d’un signe de tête son professeur préféré. Ou plutôt, le professeur de sa matière préférée, le professeur dont il est le chouchou. Il interpela également Alistair.

- Toujours en train de sauver la veuve et l’orpheline à ce que je vois, mon vieux !

Mon vieux. Une petite marque de sympathie que Florian distribue précautionneusement pour s’assurer la plus entière collaboration du jeune Harington, le laissant croire qu’ils sont amis.

- D’ailleurs tu pourras me sauver aussi et me prêter ton cours d’elfique pour demain, avec le bazar dans les dortoirs impossible de mettre la main sur le mien.

Une marque de sympathie, mais pas gratuite ! Pour Florian, tout est calculé. Et là justement, le capharnaüm l’arrange bien. Personne ne le soupçonnera jamais d’avoir mangé la brioche de la salle commune, et surtout il peut facilement faire croire à Alistair que ses cours ont disparu pour lui emprunter les siens dans lesquels il aura très certainement pris des notes sur le module d’elfique qu’il suivra le lendemain. Ce jeudi est vraiment une journée géniale.
Alors que la professeur Florentin évoqua Gwenn, même s’il était très intéressé par l’information, Florian préféra s’éclipser. Avec Gwenn dans les parages, il n’était jamais à l’aise alors il alla s’installer à la table de l’eau pour suivre la suite de la soirée.
Une fois assis, Florian fut pris d’un acquis de conscience et leva les yeux pour vérifier qu’aucune de ses affaires ne se balançait au-dessus de la salle. Par chance, rien n’appartenant au jeune homme n’avait l’air d’avoir été dévoilé à l’assemblée. Par contre, il reconnut un bustier accompagné d’un porte-jarretelle appartenant à une sixième année de la maison du feu et il sourit au souvenir que lui rappelait ces vêtements.
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Deborah R. Green

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyVen 11 Déc - 11:16

    C'était à croire que ceux de la terre s'étaient passé le mot pour se ridiculiser … et la ridiculiser, dans le même temps. Deborah Green soupira : c'était là une chose dont elle avait parfaitement horreur. Les bras croisés, le regard mauvais, elle contemplait la salle, les élèves et, de temps à autre, son regard se perdait dans les hauteurs, vers les poutres qui ornaient le plafond de la Salle de Réception. Les korrigans se cachaient bien ; personne ne pourraient les apercevoir tant qu'ils ne l'auraient pas décidé. Quant à Deborah … Il était si facile de songer qu'elle se contentait de lever les yeux au ciel, égale à elle même en toute circonstance ! Ses longs doigts triturèrent un instant sa baguette magique, comme si la professeure de Vieille Magie était en train de se demander quel sortilège elle pourrait bien lancer à ses élèves pour qu'il arrête d'aller insulter les autres maisons … ou montrer leurs culottes à tout Beauxbâtons !

    Elle jura, se secoua, se décida et avança à grands pas vers Alcide Lefort, qui prouvait un petit peu trop fort au goût de Deborah qu'il savait utiliser ses cordes vocales.

    « Lefort, merci d'arrêter ceci immédiatement. Vous vous ridiculisez, vous me ridiculisez, vous ridiculisez votre maison et vous risquez de vous attirer les foudres de ceux du Feu. On se calme tout de suite, Lefort, on respire et on met ses neurones en marche ! Vous êtes un garçon intelligent, parfaitement à même de comprendre ce qu'il se passe. Du cran, bon sang ! »

    Bien. Normalement, le message serait passé. Elle darda son regard acéré sur la préfète du Feu, Ewen Le Goff, qui allait rétorquer à Alcide Lefort qu'il pouvait bien la fermer en des termes plus ou moins poétiques.

    « Et vous, Miss Le Goff, gardez votre verve pour vous. »

    Quoi, on ne vous a jamais dis qu'il ne fallait pas venir faire chier Deborah Green ?! L'instant suivant, elle fonçait en direction de Caroline Barthélémy, petite élève de première année un petit peu trop dynamique selon Deborah. Remontée comme pas deux, la demoiselle s'était hissé sur la table pour récupérer ses précieux ouvrages moldus … alors qu'un simple sortilège lui aurait permis de les faire arriver en plein dans ses bras. Franchement ! Deborah soupira. A première vue, Solas Florentin s'était déjà occupé d'elle, mais elle ne résisterait pas à en rajouter une petite couche.

    « Miss Barthélémy, j'espère que vous vous rendez compte de l'impact de votre comportement sur la notoriété de votre maison ! J'attendrai d'avantage de tenue de votre part à l'avenir ! »

    Bien, bien … et maintenant, il fallait peut être faire quelque chose pour débarrasser le plancher de tous ces effets personnels affiché à la vue de tous. Deborah se retourna, tenta de faire face au flot d'élèves indignés pour certains, amusés pour d'autre, marcha sans le vouloir sur la manche d'une sublime veste qui traînait à même le sol – oups, héhé What a Face – et reprit la parole d'une voix forte.

    « BIEN ! Peut être pourrions-nous passer le reste de la soirée dans le calme ? Votre comportement est incroyable ! Regardez, vous allez faire peur à Monsieur Rossignol qui … et voilà, il est parti ! » Le garçon de la maison de l'Eau n'était pas resté bien longtemps, en effet. Il avait à peine aperçu la cohue qui régnait dans la salle, les objets qui voletaient dans les airs, entendus les cris et les rires … Irwin avait préféra partir aussitôt, sans s'occuper de son estomac qui grondait férocement. Tant pis. Il mangerait le lendemain matin. « Je propose aux élèves et professeurs ayant perdu un objet leur appartenant de venir le récupérer. Après quoi il sera peut être possible de réfléchir calmement … et de manger. Flamel, un problème ?! »

    A deux pas de là, Gwenn Flamel, dont les yeux s'étaient perdu dans le vague, comme si elle réfléchissait à la façon de récupérer de manière discrète un objet qui la mettrait clairement dans l'embarra, sursauta. Elle reprit vite contenance, cependant, et son ton était serein lorsqu'elle répondit à Miss Green.

    « Absolument pas.
    - Parfait … Déguerpissez-moi le passage, dans ce cas là ! »

    Amabilité, quand tu nous tiens …
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Caroline Barthélémy

Caroline Barthélémy

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyMar 22 Déc - 10:33

Elle s’était ridiculisée. Elle n’avait pas obtenu ce qu’elle voulait. Et elle avait été punie. L’histoire se terminait plutôt mal pour Caroline…

Mais d’un autre côté, elle n’avait pas bien commencé non plus… Même debout sur la table armée du balai qu’elle avait emprunté, Caroline n’avait pas réussis à atteindre ses livres. Elle avait juste fais tomber la veste d’Alcide qui n’hésiterait certainement pas à le lui faire payer en s’acharnant encore un peu plus sur elle. C’était fou ce que ce mec pouvait être superficiel !
Les choses avaient faillis s’arranger lorsqu’un autre grand, sans doute un élève de dernière année, s’était approché d’elle. Il avait voulu l’aider, c’était sûr. Il avait utilisé cette fichue magie mais il avait réussis à faire venir les livres à lui. Sans doute un coup de chance, les points de fixation avaient du être fragilisés par les coups de balai, il n’y avait pas d’autre solution. Enfin toujours était-il que ce garçons avait attrapé les livres de Caroline et les lui avait tendus… Jusqu’à ce que le professeur Florentin les attrape à sa place. L’éminent guignol avait encore frappé… Et il se vengeait.
Certes Caroline avait été une élève atroce pendant le cours de potions. Et il avait alors fait preuve d’une grande patience en ne la punissant pas à ce moment là. Mais ce n’était pas une raison pour la punir maintenant alors qu’elle essayait juste de récupérer ses affaires. C’est les responsables de cette farce idiote qu’il aurait fallu punir. Mais à part Alcide (et cela faisait du mal à Caroline de l’admettre), personne ne semblait chercher qui était à l’origine de ce bazar. Et résultat, elle venait de se prendre une retenue en compagnie du maitre de potions le lendemain soir. Et il avait confisqué ses livres jusque là… Il ne lui resterait plus qu’à avancer dans ses devoirs pour s’occuper le soir là.

Une fois sa sentence tombée, Caroline finit par écouter le conseil que Plume Carax lui avait prodigué quelques instants plus tôt. Elle descendit de la table avec un air dépité sur la figure. Les élèves s’éloignèrent instinctivement de la portion de banc sur laquelle elle mit les pieds pour descendre, laissant au passage une trainée de compote de pommes…
Elle avait soudainement envie de se faire oublier, et d’oublier elle-même ce passage catastrophique de sa vie. Mais Caroline était une fille globalement bien élevée et même si le cœur n’y était pas, elle se rappela que l’autre élève, Alistair, si elle se fiait au nom que le professeur de potions lui avait donné, avait essayé de l’aider. Elle se tourna donc vers lui et lui adressa un sourire timide et peu convaincu accompagné de ces quelques mots murmurés :

- Merci quand même… C’était gentil….

Elle allait alors se diriger vers la table de la terre, espérant s’y faire oublier et pouvoir manger un petit peu avant d’aller s’enfermer dans son dortoir pour broyer du noir en paix. Mais visiblement sa directrice de maison semblait penser qu’elle n’en avait pas eu assez pour la soirée…
Deborah (et non pas Débarah comme je l’avais écris dans un premier temps) Green ne vint pas lui rajouter une punition mais ses mots eurent le même effet sur la jeune fille. C’était la première fois qu’on disait à Caroline qu’on en attendait plus d’elle… Généralement on la prenait plutôt comme exemple. Et même si elle s’était facilement rendue compte que ses réussites dans le monde moldu ne s’appliquaient pas au monde sorcier, c’était la première fois qu’on le lui disait aussi directement. Ces quelques mots eurent l’effet d’une masse abattant le coup de grâce sur l’élève de première année.

Lorsqu’elle se dirigea enfin vers la table des élèves de la terre, à l’autre bout de la salle, ses lèvres tremblaient. Elle aurait presque été sur le point de pleurer mais elle voulait être plus forte que ça. Elle ne leur ferait pas ce plaisir. Les yeux fixés au sol, elle aperçu la superbe veste d’Alcide qu’elle avait faite tomber. Plusieurs personnes avaient visiblement marché dessus et elle avait donc perdu sa fière allure. Se disant qu’elle n’en était donc plus à cela près, et ayant besoin de se défouler un peu, Caroline s’essuya largement les pieds dessus en passant. Les traces de compote vinrent s’ajouter aux plis de la veste et Caroline s’éloigna, un peu consolée d’avoir enfin commencé sa vengeance contre Alcide.

Une fois son méfait accompli, Caroline alla tranquillement s’assoir à la table de la maison de la terre. Elle s’installa en bout de table, là où il n’y avait encore personne, n’ayant pas vraiment envie d’adresser la parole à qui que ce soit durant cette soirée. Elle avait commencé à se venger mais ce n’était pas suffisant pour compenser la perte, momentanée, de ses livres et les remontrances qu’elle s’était prises.
Détournant son attention de la scène qui se passait au milieu de la pièce et qui ne l’intéressait plus, la jeune fille se servit à manger et commença à jouer à l’aide de sa fourchette avec les aliments qui étaient présents dans son assiette. Finalement toutes ces émotions lui avaient un peu coupé l’appétit.
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Gwenn A. Flamel

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyMar 22 Déc - 14:56

    Cette soirée était en train de se transformer en grand n'importe quoi. Entre Alcide qui venait beugler sur ceux du Feu, ceux du Feu qui commençaient à s'énerver, la petite de la Terre qui était en train de se faire emboutir par Green après s'en être prit plein la tronche par Florentin, Alistair qui venait jouer les héros, le p'tit mec qui se cassait en courant de la Salle de Réception tellement tout cela n'était pas naturel et sa boite de capote qui continuait de se balancer mollement dans les airs, Gwenn en vint à se dire que la soirée n'était vraiment pas triste.

    Vraiment pas triste … et vraiment pas naturelle. Et quid du petit sourire de Deborah Green, qui semblait un peu trop heureuse de voir les élèves patauger, se ridiculiser et …

    … faire fausse route ? La demoiselle fronça les sourcils, perplexe. Quelque chose leur échappait, c'était certain ! Restait à trouver … quoi ?!

    « - Flamel, un problème ?!
    - Absolument pas. »

    Elle avait vite reprit contenance et après un regard en coin pour la boite qu'elle comptait bien récupérer d'une manière ou d'une autre, haussa les épaules et, répondant au bon vouloir de Miss Green, s'éloigna.

    Fait étrange, Gwenn se rendit tout droit à la table de la Terre. Elle n'avait pas l'intention d'y manger, mais la demoiselle s'assied un bref instant à côté de Caroline Barthélémy, la demoiselle que Green n'avait pas loupé.

    « Salut ! Gwenn Flamel. Je pense pas qu'on se connaisse ? Écoutes, j'ai pas l'intention de t'embêter plus longtemps. Juste pour te dire de pas te laisser atteindre par Green. C'est une peau de vache, et on a tous essuyé sa mauvaise humeur une fois ou l'autre. » Elle lui adressa un petit sourire et haussa les épaules, manière de lui montrer qu'elle n'y attachait pas plus d'importance que ça. Doucement, elle posa sa main sur l'épaule « N'hésites pas à venir me voir, si tu as besoin d'un coup de pouce. Quel qu'il soit. »

    Elle serra un bref instant l'épaule de la demoiselle avant de s'éloigner.

    Bien. Bon. Retour sur les lieux du crime, juste sous les objets qui continuaient de se balancer dans les airs. Il restait là une robe de sorcière noire, sûrement celle d'une adulte, ou d'une élève de second cycle. Un soutien-gorge rose fluo du plus bel effet qui tira un sourire amusé à Gwenn Flamel. Elle avait eu à peu près le même lorsqu'elle avait treize ans. Mignon. Sa petite boite qu'elle allait devoir récupérer avant que quelqu'un d'autre ne le fasse. Les effets de potion, appartenant certainement à Solas Florentin. La veste d'Alcide était toujours à même le sol, froissée et d'une propreté douteuse, à présent. Étrange que le jeune homme n'eut pas encore poussé un hurlement d'otarie à travers toute la Salle de Réception ! Elle eut un rire moqueur avant de lever la tête vers le plafond, plongée dans ses rélfexions.

    Comment et pourquoi tous ces objets s'étaient-ils retrouvés ici ?!

    De loin, Jérémy, son frère, l'observait, une moue moqueuse étirant ses lèvres. Il se doutait parfaitement bien que sa sœur avait perdu quelque chose, et il n'était pas compliqué de deviner ce dont il s'agissait. Aaaah ! Il la connaissait, Gwenn. Elle n'était pas innocente, loin de là ! Même si pour une fois, ce n'était certainement pas elle qui avait la bêtise. Rapidement, Adèle rejoint sa jumelle. Elle croisa les bras, s'appuya négligemment contre Gwenn. Elles étaient belles, les deux Flamel, attendant tranquillement le dégèle sous une boite de préservatifs !

    « - Une idée ?
    - Nop. Ça me gonfle ! Toi ?
    - Nop.
    - Moi j' en ai peut être une, d'idée. »

    Les deux frangines s'étaient retournées d'un coup, dévisageant Ange, le préfêt de l'Air. Le garçon s'était discrètement glissé jusqu'à elles. Il semblait pensif, et son regard se perdait vers le plafond, glissant sur les recoins sombres des poutres, comme s'il cherchait quelque chose … Gwenn lui agrippa le bras sans même s'en rendre compte.

    « Quoi, quoi ?! Ange, à quoi tu penses ?
    - Oh … je ne suis pas certain. Mais ce n'est pas la première fois que des effets personnels des étudiants ne subissent des … choses étranges. Qu'est-ce qui s'était passé, les autres fois ? Gwenn, Adèle … vous vous en souvenez forcément !
    - Tu penses que …
    - Que nous avons de la visite, Gwenn. Parfaitement. »

    Les trois avaient comprit, à présent. Restait à avertir les autres sans que les korrigans, sûrement encore cachés dans les parages, ne s'en rende compte. Il fallait les piéger, les … Adèle la tira de ses réflexions.

    « - Et bien sur, on ne parlemente pas facilement avec les korrigans. Une nouvelle idée, Sherlock ?
    - Non ! Pour le moment, je crains que mes compétences ne s'arrêtent là ! Tiens ! Nous avons perdu Gwenn. »

    Gwenn s'était éloignée à grand pas. Avisant un sa de cours abandonné, elle farfouilla dedans à la recherche d'un bout de parchemin et d'une plume. D'une écriture adroite quoi qu'empressée, elle traça rapidement un unique mot : KORRIGANS. Et puis, l'air de rien, elle fourra le morceau de parchemin dans les mains de la première personne venue, lui signifiant au passage de faire passer.

    Bien. Bientôt, ils seraient plus nombreux à comprendre ce qu'il s'était passé. Déjà la rumeur se propageait : elle entendait des chuchotements dans son dos. Au loin, elle croisa le regard de Deborah Green. La professeur semblait étrangement satisfaite. Elle lui adressa un mince sourire – une grande première – et hocha la tête. Gwenn se rengorgea, pas peu fière … avant de réaliser que c'était Ange qui avait comprit ce qu'il se passait.

    Et qu'il fallait encore trouver un moyen de se débarrasser de ces saletés de bestioles.


Dernière édition par Gwenn A. Flamel le Mer 23 Déc - 14:41, édité 1 fois
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Florian Welschinger

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyMer 23 Déc - 14:19

Florian s’amusait beaucoup de la situation dans la grande salle. Puisqu’il était tranquillement assis à sa table, il grignotait distraitement des pilons de poulet tout en regardant l’agitation qui avait lieu autour de lui. Partout dans la salle des élèves discutaient avec leur voisin. Ils émettaient des théories sur les propriétaires de certains objets ou, au contraire, racontaient à qui voulait bien l’entendre que cette blouse leur appartenait. Ceux qui étaient passés dans les dortoirs avant le repas expliquaient aux autres comment tout avait été dérangé et mis à sac. D’autres encore se demandaient qui pouvait bien être l’auteur de cette blague d’un goût douteux. Résultat, un brouhaha indescriptible emplissait la grande salle et rares étaient les gens qui comme Florian se tenaient tranquilles.
Cependant, ce bazar en était visiblement trop pour le professeur Green. Il était vrai qu’entre Alcide Lefort qui criait sur les élèves du feu et la petite première année qui mettait ses pieds dans tous les plats de la table de la maison de l’air, la pauvre directrice de la terre avait fort à faire. Et cette situation avait l’air de mettre sa patience à rude épreuve. Si bien que l’enseignante avait finit par s’adresser à tout le monde pour leur demander de se calmer. Lorsqu’elle ordonna aux élèves comme aux professeurs d’aller récupérer leurs affaires, Florian se demanda si l’enseignante n’avait pas des rêves de direction. C’était la directrice qui aurait du donner ces consignes, pas une simple enseignante… Mais peut-être qu’il arrivait même à Madeleine Moreau de craindre Deborah Green et de se dire qu’elle était la plus à-même de gérer les situations de crise.

Enfin, l’intervention du professeur de vieille magie n’eut pas vraiment le mérite de calmer l’assemblée. Certes dans un premier temps le silence se fit dans la salle car personne à part Gwenn Flamel n’était assez fou pour parler en même temps que Deborah Green, mais son annonce n’était pas réellement adaptée à un moment de calme. En effet, beaucoup d’élèves firent ce qui leur avait été demandé et des tas de sortilège d’attraction furent lancés, faisant voler les différents objets dans tous les sens, provoquant des rencontres plus ou moins heureuses.
Une paire de collant s’accrocha après les branches d’un cactus de décoration et se déchirèrent sur toute leur longueur pendant qu’une deuxième année qui avait visiblement raté son sortilège essayait de retrouver son écharpe qui s’était échouée au milieu de son vol. Du point de vue de Florian ces scènes étaient hilarantes mais sa retenue l’empêchait de trop le montrer : se moquer des malheurs des autres, ce n’était pas bon pour son image de jeune homme modèle.

Peu à peu, la guirlande d’objets suspendus au plafond se réduisit. Il n’y avait plus que quelques objets qui n’avaient pas encore été récupérés. Soit parce que leur propriétaire avait raté leur sort, soit parce que l’objet était un peu gênant à récupérer devant tout le monde. La propriétaire du bustier et des porte-jarretelles que Florian avait identifiée avait profité de la cohue des sorts d’attractions pour récupérer ses biens en toute discrétion mais tous n’avaient pas eu la même présence d’esprit. Parmi les objets qui restaient au plafond, il y avait entre autre le soutien-gorge fluo, la boite de préservatifs et un bonnet en laine.
Et juste à côté de Florian, il y avait une petite première année, de la maison de l’air d’après les couleurs de son uniforme, qui s’escrimait avec sa bague à essayer de faire venir à elle les gants. Pour parfaire son image de jeune homme modèle, Florian décida de lui venir en aide. C’était bon pour son image, et peut-être qu’il pourrait avoir besoin des services d’une première année innocente un jour…
Cette décision lui donna également une idée. Et s’il récupérait par la même occasion l’un des objets compromettant accroché ? La boite de préservatifs par exemple. Si un professeur ou encore Alistair le remarquait, il pourrait avancer qu’il l’a récupéré pour permettre à son propriétaire de ne pas se mettre dans l’embarras en allant la chercher. Il passerait ainsi pour un chevalier au grand cœur. Ce plan était parfait ! En plus, récupérer quelque chose qui n’était pas à lui était tout bénéfice pour le jeune homme.
Si le ou la propriétaire venait réclamer son bien, il pourrait s’en servir pour obtenir quelque chose en échange : la personne se tairait, elle n’avait pas voulu se faire remarquer en récupérant elle-même la boite, elle n’irait donc pas le balancer derrière. Et si personne ne venait la rechercher, il pourrait toujours s’en servir lui-même. C’était toujours utile ce genre de petites choses, ce n’était pas Alexis Calixte qui allait dire le contraire. Oui, Florian était décidément fier de son idée, il ne restait plus qu’à la mettre en place.
Le jeune homme sortit donc sa baguette de la poche où il la rangeait toujours et se leva pour pouvoir attraper ce qu’il voulait au-dessus de la tête des autres élèves.

- Accio bonnet de laine et boite de préservatifs

Sa voix était sûre, son geste aussi et les deux objets furent irrésistiblement attirés vers lui. Il les attrapa d’un geste souple et se rassit, fourrant au passage la boite de capotes dans son sac. Il assumait totalement de les avoir récupérées, mais il n’allait pas les exhiber non plus. Il se tourna ensuite vers la fille à qui appartenait le bonnet et le lui tendit.

- Tiens, je crois que c’est à toi. Je m’appelle Florian.

Il lui précisait son prénom pour qu’elle se souvienne de lui plus facilement lorsqu’il aurait besoin d’elle. Pourvu qu’elle ne le prenne pas comme une invitation à se servir de lui comme protecteur… Enfin, même si c’était le cas il saurait la rembarrer assez facilement.
Mais heureusement, la petite ne vint pas se réfugier auprès de lui lorsqu’il lui rendit son bonnet. Elle baragouina juste un merci et lui tendit un morceau de papier en échange. Pendant un instant Florian cru qu’elle tentait de le remercier avec de l’argent (et il n’aurait pas dit non), mais il se rendit compte qu’il s’agissait d’un simple papier sur lequel un message était inscrit et qui circulait entre les élèves. Il le prit donc et le lu rapidement avant de le passer au suivant. Le message indiquait « KORRIGANS ». C’était donc ça la raison de tout ce bazar. Ce n’était pas un élève qui avait fait le coup mais ces fameuses créatures farceuses qui venaient tous les ans enquiquiner les élèves. Tout s’expliquait soudain.

Occupé par cette scène, Florian n’avait pas vu Gwenn le suivre des yeux lorsqu’il s’était saisi des préservatifs. Le pauvre était loin de se douter que c’était à elle qu’ils appartenaient… peut-être qu’il ne les aurait pas pris s’il l’avait su. Mais désormais il était trop tard… Et il avait autre chose à penser qu’au propriétaire de la petite boite somnolant maintenant au fond de son sac. Maintenant il fallait se tenir prêt pour affronter les korrigans.


Dernière édition par Florian Welschinger le Mer 23 Déc - 18:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyMer 23 Déc - 14:19

Le membre 'Florian Welschinger' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyLun 28 Déc - 16:23

L'ambiance dans la Salle de Réception était étrange. Tendue, électrique. La plupart des professeurs étaient retenus par une réunion qui n'en finissaient pas et seuls Miss Green et Monsieur Florentin étaient présents, avec quelques autres membres du corps professoral. Un patronus avait été envoyé à la directrice pour l'avertir de la situation ; elle avait clairement fait comprendre à ses deux collègues qu'ils seraient à même de gérer la situation. Elle leur avait envoyé Morgan Flamel et Gabriel Torredemer à la rescousse. D'ordinaire, une poignée d'enseignants suffisaient amplement à maintenir le calme, mais avec ce qu'il se passait ce soir …

Le calme était à peu près revenu, bien vite remplacé par une rumeur qui poussa Miss Green à sourire. Enfin ! Ils avaient comprit, semblait-il, ce qu'il se passait. Elle glissa quelques mots au creux de l'oreille de ses collègues et se contenta de s'asseoir avant de croiser les bras. Les élèves les plus âgés devraient être à même de gérer cette situation qui était, finalement, un très bon entraînement …

Dans les airs, posté sur l'une des poutres de la toiture de la Salle de Réception, une des petites créatures qui avait décidé de mettre le souk dans le château se délectait du spectacle …
… et commençait à sentir une pointe d'inquiétude poindre en lui. Ils avaient comprit ce qu'il se tramait. Il était temps de filer et de les laisser s'énerver entre eux.

Le korrigan s'empressa de sortir son nécessaire magique. Il utilisait, comme tous les siens et comme la plupart des créatures vivants sur l'île, la Vieille Magie. Plus puissante, plus en accord avec la nature et avec sa condition de créature magique. La Vieille Magie courait dans ses veines et il était de toute manière incapable de faire usage d'une quelconque baguette magique.

Il le savait, il avait déjà essayé.

Esel, puisqu'il s'agissait de son nom, s'empressa de sortir quelques ingrédients nécessaire à la pratique de la Vielle Magie de sa sacoche. Il traça un pentacle à même la poutre de bois à l'aide de gros sel, bien connu pour sa capacité à lier les éléments magiques entre eux. L'Air se trouvait tout autour de lui, dans la pièce. La poutre de bois ferait l'affaire pour ce qui était de la Terre. Il plaça un bocal rempli d'eau au nord du pentacle ainsi qu'une poignée de brindille qu'il enflamma d'un simple mot au sud. Ça ne risquait rien : les poutres de la toiture avaient été traitées pour ne pas s’enflammer.

Il le savait, il avait déjà essayé.

Il avait son pentacle et les quatre éléments étaient rassemblés. Nul besoin de plantes ou de pierres, pas pour ce dont il avait besoin. Il n'y avait plus qu'à capter l'énergie cosmique. Pour cela, appeler quelques Runes devrait suffire. Esel choisit sans la moindre hésitation Raidhu, le voyageur qui permet de lier les éléments, Fehu, vecteur de concentration de la magie et Dagaz, qui permet l'invisibilité.

« Raidhu trace la voie et, avec l'aide de Fehu, lie les éléments et concentre la magie pendant que Dagaz nous apporte discrétion et invisibilité! »

La voix d'Esel n'est qu'un chuchotement qui se répand doucement à travers la Salle de Réception. Doucement, une brume blanche se lève, permettant aux trois korrigans de se frayer un chemin jusqu'à la porte de sortie sans que personne ne les remarque …

Hors Jeu
Bien ! Les korrigans ont frappés. Une superbe brume blanche flotte à travers la Salle de Réception, si épaisse qu'il devient compliqué à voir quoi que ce soit ! Les petits malins ont trouvé un moyen efficace de fuir en toute discrétion ! Miss Green a cependant entreprit de bloquer la porte de la pièce afin que les élèves s'essaient à lever le sortilège … ou à en lancer un nouveau, qui permettra de débloquer la situation !

Concertez-vous, faites parler vos personnages entre eux : personne ne trouvera la solution seul ! Tournez-vous vers le Manuel des Runes en cas de besoin.
Notez qu'avant de faire un quelconque acte magique, il sera nécessaire de contacter L'Alchimiste !

Très bon jeu :3:
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Alcide T. Lefort

Alcide T. Lefort

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyMer 30 Déc - 0:10


    Ok. Un meurtre, un massacre, une tuerie voir une boucherie. Si Alcide hésitait encore, une chose était sûre, à voir la tournure des événements, peu d'élèves aurait la chance de sortir indemnes de cette salle.
    Tous…ils avaient vraiment tous décidés de le faire chier. Non seulement on avait osé retourner ses affaires, y fourré son nez et voler sa veste, mais la moitié de l'école avait maintenant visiblement décidé de se liguer pour faire vivre un véritable calvaire à ce pauvre vêtement qui n'avait rien demander à personne. Cet épouvantail de Caroline fut la première à s'illustrer en piétinant sa précieuse acquisition de l'été, vint ensuite Alistair le puritain qui tout occupé à jouer les sauveurs en rajouta une couche, sans oublier la moitié de la maison de l'air qui commençait é s'agiter sous les gesticulations de la rousse. Et bien entendu, les profs ne tardèrent pas pas à s'en mêler.
    Toujours aux prises avec ceux du feu, petit échange qui l'empêchait pour l'instant de s'intéresser vraiment au sort réservé à sa veste, une voix bien connu le coupa dans son élan. Cessant immédiatement de s'agiter, il posa sur sa directrice de maison un regard toujours noir. Qu'elle aille donc s'occuper de la naine rousse qui foutait le bordel en gesticulant comme une possédées au moins elle pouvait piétiner le plat de Gwenn, lui se contentait finalement de dialoguer amicalement avec ses gentils camarades du feu *Petits chieurs*, inutile de s'alarmer. Le jeune homme perdit cependant peu à peu de sa superbe alors que les remontrances de Green se frayaient un chemin jusqu'à son cerveau un tantinet à cran pour le moment. Détournant légèrement le regard, ses lèvres plissèrent en une moue qui lui donna l'air d'un petit gamin pris en faute. Tsssss…il avait horreur de se faire reprendre, d'autant plus par Green, l'une des rares professeur pour qui il avait un tant soit peu de respect, mais ce qui lui faisait le plus mal, c'est que la sorcière avait totalement raison, il était ridicule. Ce n'était pas vraiment son genre d'agir sur un coup de tête, mais il avait toujours eu tendance à "légèrement" s'emporter lorsque l'on s'attaquait à sa garde robe. Mouais. On a tous nos petits défauts et donc oui, il avait un peu perdu les pédales et finalement heureusement que Green s'était pointé parce que Le Goff, il était à deux doigts de se la faire. Les derniers mots de sa directrice lui firent relever la tête et il resserra machinalement sa cravate pour se donner contenance.
    aurait aimer comprendre l'allusion mais il n'était pas vraiment dans le mode et survola les mots sans chercher à comprendre.

    "Bien Madame. Veuillez m'excuser."

    Il aurait du comprendre le sous entendu de son professeur de Vieille Magie, mais pour l'instant, il était tout à son aigreur même si sa colère était descendu d'un cran. Laissant la jeune femme lui tourner le dos pour s'attaquer au second éléments perturbateur de sa maison, il échangea un dernier regard avec la préfète du feu et lui adressa un petit message muet, mais étonnamment sympathique en remuant exagérément les lèvres "Vous êtes morts bande de déchets". Oh non Alcide! Un peu de maturité que diable! Un vrai gamin celui-ci ce soir. Et puis…Oh mais non!!! Même Green s'y mettait! Fermant les yeux en voyant la jeune femme piétiner à son tour sa veste il souffla un bon coup. Cela semblait être devenu l'activité de la soirée nom d'un Troll à tutu. Bon, calme et retenue. La réprimande de Green l'avait un peu assagit, un peu, mais ce n'était pas ça qui allait lui faire oublier les dégâts de la soirée. D'autant plus que l'intervention de leur professeur venait de pousser Caroline, encore cette morveuse, à laisser de nouvelles traces sur sa veste, la fois de trop. Il n'était déjà pas très fan du personnage, mais là la première année venait de franchir un cap. Il s'occuperait de son cas plus tard quelques petites idées germaient déjà dans son esprit alors qu'il se rapprochait de son bien. Cette petite allait en baver. Dégageant Alistair, qui trainait encore dans le coin, sans grand ménagement et en se faisant un peu mal à l'épaule - ce mec était une sacré pièce ma parole - , il récupéra sa veste en grommelant des obscénités à qui voulait l'entendre. Ce n'était pas le moment de lui faire une quelconque remarque, les responsables de ce magistral bordel allait amèrement le regretter.
    Irrécupérable…une moue dégoutée vint déformer ses traits lorsqu'il découvrit l'étendu des dégâts. Aucune chance que son teinturier parvienne à rattraper la chose. Boudeur, il sortit sa baguette. Au point où il en était, autant tenter le tout pour le tout et risquer d'aggraver les choses en loupant son sort. De toute façon sa veste était fichue, alors autant essayer. Pointant sa baguette sur le vêtement, il allait lancer un tergo lorsque un brouillard des plus étrange fit son apparition dans la salle. Une soirée pleine de surprise décidément. Il baladait un regard suspicieux sur la pièce quand on lui fourra un papier dans les mains. Ok, il s'était vraiment fait avoir comme une merde. Froissant le bout de papier, il le balança au-dessus de son épaule sans se soucier un instant de ses camarades n'étant pas encore au courant (Le con xD dsl hein vous direz que vous avez lu le papier avant mes loulou). Ce n'était pourtant pas la première fois que ces sales bestioles s'amusaient à leur dépend, n'apprendrait-il donc jamais? Bon, il était temps que Green ou un autre prof les débarrasse de ces Korrigans, mais leurs chers professeurs en avaient visiblement décidé autrement.
    Surpris de ne pas voir ce voile blanchâtre disparaître, il compris bien vite que les pauvres élèves allaient devoir se débrouiller. Oh misère, comment contrer la Vieille Magie de ces créatures? Voulant rejoindre sa table, il eu la malchance de glisser sur les restes de compotes et bascula dangereusement vers le sol. Heureusement, il parvint à se rattraper à un élève dont il faillit déchirer le pull. N'y faisant pas grand cas et reconnaissant les cheveux blonds d'Alistair, il retrouva bien vite contenance et se redressa avec un petit sourire qui cachait très bien la petite honte de sa chute. Merde, et dire qu'il avait faillit couiner comme une gamine.

    "Toujours là au bon moment Harington. Alors, une brillante idée te traverserait par hasard l'esprit mon petit puceau?"

    Mais qu'est-ce qu'il foutait? Il n'avait franchement aucune envie de blablater avec ses petits camarades histoire d'espérer trouver une quelconque solution, se serre les coudes n'entrait pas dans la philosophie de notre 6ème année. Il n'avait qu'une envie, se rassoir et attendre tranquillement que les choses se tasse en mangeant une part de tarte. Sans compter qu'Alistair était peut-être un peu simplet, à son humble (pffff…humble) avis, mais il pouvait sans doute le mettre à terre d'une main s'il perdait son calme. Pas le moment d'empirer sa soirée. Enfin bon, on ne fait pas toujours se que l'on veut, n'est-ce-pas? Et puis bon, la question était sortie toute seule, ça lui faisait un peu mal de l'admettre, mais il était un peu larguer alors autant s'appuyer sur ses aînés. L'élève de l'eau en savait certainement plus que lui sur ces créatures. Personnellement, mis à part qu'ils utilisaient la Vieille Magie, il ne savaient pas grand chose sur ces facétieux créatures. Attendez…Vieille Magie?

    "Attends avant de pleurer, il faut qu'on trouve le pentacle. Si on l'efface, la brume disparaitra, non?"
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Gwenn A. Flamel

Gwenn A. Flamel

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyMer 20 Jan - 15:12

    Elle avait à peine fait circuler son petit mot doux à l'ensemble de ses camarades que patatrac, une putain de brume blanche à la noix lui tombait devant les yeux.

    Y'a des jours comme ça, où on ferait mieux de pas se lever, franchement. Qu'est ce que venait faire cette brume dans le coin ? Quel rapport avec les korrigans ? Gwenn avait cessé de suivre les cours de Vieille Magie depuis trop longtemps pour qu'elle ne parvienne à faire le lien entre les créatures et la Brume. Par contre …

    « ILS VONT S'ENFUIR CES CONS !! HEY, CEUX QUI SONT DU COTE DE LA PORTE ! FERMEZ-LA ! MAIS NON, LA PORTE, PAS TA GUEULE ! Quel trou du cul, celui là ! »

    Élégance et poésie, comme toujours.

    À compter de cet instant là, Gwenn Flamel avait simplement envie de se poser sur son banc et de manger tranquillement un bon gros morceau de quiche lorrain avec peut être un petit peu de salade. Et en dessert, des crêpes. Et un crumble. Un morceau de crumble, d'accord. Si elle n'avait pas vu Florian Welsh' s'approprier SA boite de préservatifs, elle aurait profité de la brume pour la récupérer mais à présent, même ça n'était plus possible !

    A moins d'aller faire les poches de Florian. Mais bon, il ne faudrait quand même pas que de vilaines rumeurs se mettent à circuler sur eux !
    Ce serait dommage.

    Peut être qu'elle pourrait envelopper des victuailles dans une serviette et aller manger tranquillement dans la salle comm… Nan, ces korrigans allaient profiter du fait que la porte soit ouverte pour se faire la malle. Aaaaaah, les salauds !

    Et les profs pouvaient pas se bouger le popotin ?! Sérieux ! Beauxbâtons, c'était de l'esclavage, ni plus ni moins !

    Bien, bon.

    Ce fut en entendant Alcide s'adresser à Alistair que Gwenn décida de cesser ses enfantillages et de remettre son cerveau en mode ON. Après tout, ça ne serait d'aucune utilité de ressasser de la sorte ! Elle entendit vaguement les mots brillante, puceau, qui n'avaient aucun intérêt dans leur présente affaire et … pentacle ? Pentacle. OH ! Oui, bien sur. De Korrigans à pentacle, il manquait simplement deux petits mots : Vieille Magie. Merde alors !

    Alcide pouvait donc être brillant ?!
    Il fallait dire qu'elle choisissait avec un soin tout particulier les garçons avec qui elle …

    FOCUS GWENN !

    Bref.

    « PAS CON ! » Elle agrippa un bras qui traînait dans le coin sans savoir qu'il s'agissait de celui de Miss Green, qui s'était tenu à proximité pour voir si son petit protégé, à savoir Alcide, trouverait l'idée parfaite.
    « Miss Flamel, je présume ? C'est de mon bras dont il s'agit.
    - Oh. Pardon. On y voit rien, alors … Hum. Pardon.
    - Ce n'est rien. Monsieur Lefort, je savais que vous parviendrez à trouver une solution ! Mais n'êtes-vous pas capable de nous débarrasser de cette brume par un simple enchantement ? S'ils l'ont fait, pourquoi pas vous ? Et grâce à la présence d'esprit de Mademoiselle Flamel lorsqu'elle a suggéré avec une rare poésie de fermer les portes de la Salle de Réception, les Korrigans ne doivent pas avoir d'échappatoire … pour le moment ! Et vous, Monsieur Harington ? Un petit sortilège ? Mis Flamel ? »

    Miss Flamel s'était engorgée et désengorgée tout aussitôt. Oui, bon. Oublier les compliments vaseux de Miss Green qui lui faisait par la même occasion remarquer qu'elle manquait de naturel … et d'élégance.

    « Euh, oui, non, j'pense que les garçons s'en sortiront mieux que moi. »

    Et elle croisa les bras, histoire d'être certaine de ne plus attraper de bras par erreur.
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Florian Welschinger

Florian Welschinger

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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyDim 24 Jan - 21:32

Florian était toujours à côté de sa table lorsqu’une brume blanche s’empara de la salle. Malgré un instant d’incrédulité, il n’eut pas besoin des paroles délicatement prononcées de Gwenn pour comprendre ce qui se passait : les Korrigans essayaient de s’enfuir discrètement ! Personnellement, cela ne le gênait pas qu’ils s’enfuient, il n’en avait même rien à faire. Mais observer les actions qui se déroulaient autour de lui l’amusait alors il se réjouit lorsqu’il entendit les portes de la grandes salle se fermer. Même s’il ne pouvait pas voir grand-chose à cause de la brume, la suite de l’action promettait d’être fort distrayante !
Déjà ça et là de nombreux cris résonnaient à travers la grande salle de réception. Des élèves qui prenaient peur. D’autres qui profitaient de la brume pour se tripoter. Encore c’autres qui se rentraient dedans, poussant des cris de surprise et de douleur. Florian, lui, avait saisi le chandelier qui se trouvait juste à côté de lui sur sa table. Cela ne lui permettait pas vraiment de voir beaucoup plus loin dans la brume, mais c’était déjà ça de gagné. Maintenant qu’il avait son chandelier pour s’éclairer, il pouvait profiter d’autant plus de tout ce qu’il entendait !

- C’EST QUOI UN KORRIGAN ?!! ET ELLE VIENT D’OU CETTE BRUME ?!

Ca c’était une première année. Pas très intéressant, mais toujours rigolo à entendre. Cela aurait même été encore plus rigolo s’il avait su que cette voix appartenait à Caroline Barthélémy, la gamine rousse qui avait déjà pété un cable plus tôt dans la soirée.

"Attends avant de pleurer, il faut qu'on trouve le pentacle. Si on l'efface, la brume disparaitra, non?"

Et ça c’était Alcide Lefort qui avait compris que les Korrigans avaient utilisé la vieille magie. Théorie rapidement confirmée par Déborah Green, l’enseignante de ladite matière.
Ce n’était pas forcément marrant à entendre mais le fait que Gwenn refuse de tenter quelque chose contre la magie des Korrigans lui donna une idée. Visiblement Green était en train de les tester. Elle avait parlé d’un enchantement pour combattre cette brume alors que dès le premier cours elle avait bien été claire : seule la vieille magie peut combattre la vieille magie ! C’était d’ailleurs la raison principale de son apprentissage à Beauxbâtons. Et si cet exercice était un test, cela pouvait être l’occasion pour Florian de se faire bien voir de l’enseignante qui avait plutôt tendance à se moquer de son existence…
Alistair, Gwenn et Alcide ne semblaient pas se décider alors Florian décida de tenter sa chance. Il allait tenter de faire de la vieille magie ! Si cela fonctionnait il aurait tous les honneurs… Et si cela échouait… Ben avec la brume personne ne saurait jamais qu’il avait tenté quelque chose !

Bien décidé, le jeune homme retourna à tâtons à sa table, bien décidé à ne pas se faire remarquer. Surtout qu’il avait besoin de se concentrer… Pour lui la vieille magie, c’était loin d’être évident !
Il fallait commencer par le plus simple, alors il chercha à la lueur de son chandelier ce dont il avait besoin sur la table : du sel, un verre d’eau et un plat de salade. Avec le sel, il traça grossièrement un pentacle sur la table. Ensuite il y plaça la salade pour représenter la terre, le verre plein pour l’eau, et une des bougies du chandelier pour le feu. L’air présent dans la salle ferait bien l’affaire pour ce dernier élément. Ca c’était la partie facile… Maintenant il fallait qu’il trouve une formule potable. Et généralement, c’était ça qui lui posait problème en vieille magie. Florian était incapable d’aligner trois mots d’une langue étrangère en temps normal… alors inventer une formule à l’aide de runes, bonjours l’enfer ! Heureusement pour lui, il avait une botte secrète ce soir là.
Il avait profité du bazar provoqué par les Korrigans pour faire croire à Alistair qu’il ne retrouvait pas son cours de vieille magie pour le module du lendemain… Florian était donc désormais armé des fiches de notes d’Alistair qui contenait bien évidemment un recueil des runes élémentaires. Il se dépêcha donc de le survoler, se disant que son camarade était définitivement bien utile.
Plus que les runes, dans un premier temps ce qui intéressait Florian c’était leurs pouvoirs. Il devait faire le tri, en choisir trois ou quatre à combiner pour demander ce qu’il voulait.

D’abord il trouva Naudhiz qui pouvait neutraliser les attaques magiques. C’était pas mal ça neutraliser les attaques. Surtout que les Korrigans utilisaient toujours la vieille magie pour attaquer…
Ensuite, l’idée de purification lui sembla convenir à la situation. Il fallait purifier l’air pour de nouveau y voir à travers. Il utiliserait donc Yera !
Puis, relativement peu confiant en sa capacité à faire comprendre seul ce qu’il voulait aux éléments, il chercha à trouver un moyen d’amplifier sa volonté. Moyen qu’il trouva dans la communication entre les esprits permise par Berkana. Il était à peu près sûr que la majorité des personnes présentes dans la salle voulaient que cette brume disparaisse. Et il comptait bien s’en servir !
Enfin, il trouva plus prudent de rajouter Fehu, l rune permettant de concentrer la vieille magie. Puisque le Korrigan avait également utilisé ce type de magie, cette rune lui permettrait de s’assurer que son pentacle servirait effectivement sa demande, et non pas celle de son adversaire.

Une fois les runes choisies, Florian prit encore un instant pour les agencer dans une phrase servent à exprimer sa demande et s’entraina quelques fois à les prononcer pour ne pas se rater en réalisant son incantation.

- Fehu, entends ma demande que Berkana te dit être celle de tous, et aide Yera à comprendre Naudhiz pour purifier l'air et à nous aider à voir clair.

Sa voix n’avait pas été très sûre, comme toujours quand il s’agissait de prononcer des runes ou de l’elfique, mais il n’avait buté sur aucun mot et c’était déjà une bonne chose.
Pendant quelques instants, rien ne se passa. Florian était d’ailleurs sur le point de s’éloigner du pentacle pour éviter qu’on puisse l’associer à cette tentative ratée (cela n’aurait pas été bon pour son image) lorsque la brume commença à se désépaissir. Cela ne fut pas immédiat, même plutôt lent, mais il était indéniable que la visibilité s’améliorait dans la salle de réception. Au bout d’une minute, seuls quelques lambeaux brumeux persistaient çà et là dans la pièce.
A ce moment-là, il n’était plus question pour Florian de s’éloigner de son pentacle. Il était hors de question que quelqu’un d’autre rafle les honneurs qui lui étaient dus ! et un sourire satisfait était plaqué sur son visage.


[Prochain post réservé à L’Alchimiste !]


Dernière édition par Florian Welschinger le Dim 24 Jan - 22:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30   Un diner presque parfait | Jeudi 27 Septembre ; 19h30 EmptyDim 24 Jan - 21:32

Le membre 'Florian Welschinger' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

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